Dans les locaux du Bon Samaritain, à Boulogne-Billancourt, ce mardi 27 septembre en matinée, l’ambiance est studieuse et détendue. Il arrive fréquemment que Loïc, notre directeur technique et développeur, fasse des tests de déclenchement des téléphones présents pour valider ses correctifs. Parfois plusieurs fois dans la journée. Habitués à ces sonneries de notre application Staying Alive, nous n’y prêtons guère attention, répondant tantôt « oui », tantôt « non » aux demandes d’interventions fictives, sans même les regarder.
Parmi les tests de la journée, encore une sonnerie d’alerte. Loïc demande qui a lancé ce test, et Laurent répond « ce n’est pas un test, c’est un vrai déclenchement ! ». Il sort de son bureau et court dans la rue et me demande de prendre un défibrillateur, nous en avons plusieurs. Je saisis le plus proche, avec sa trousse de patches, et je cours derrière Laurent. J’avais répondu « non » à la demande d’alerte, pensant à un test ! C’est Laurent qui mène, car il a le chemin sur son portable, je galope derrière avec le DAE sans savoir quelle distance nous allons devoir parcourir.
Nous courons sur une partie de l’avenue Jean Jaurès, avant de nous engager sur une avenue adjacente. En courant je remarque au loin un VSAV de Sapeurs-Pompiers, me demandant s’il s’agit de la même intervention. Nous passons le VSAV qui continue et réalisons avoir dépassé l’adresse de la victime. Revenons sur nos pas et nous retrouvons face-à-face avec les Sapeurs-Pompiers qui nous remercient, et nous disent qu’ils vont s’occuper de la victime. Nous sommes arrivés en même temps.
Laurent Istria est déjà intervenu 5 fois, c’est un vétéran. Il s’agissait en revanche de ma première intervention. J’ai pu constater que le stress était bien présent, même si finalement nous avons été stoppés assez rapidement. Toujours est-il que le Bon Samaritain, ça marche, et que notre service prouve tous les jours son efficacité. Alors, n’hésitez pas, formez-vous aux Gestes Qui Sauvent et venez grossir les rangs des Bons Samaritains !